Jacques Dupont
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Jacques Dupont
Parcours d’un cinéaste politiquement incorrect
21 avril 1921. Naissance à Ruelle-sur-Touvre, près d’Angoulême. études au lycée Henri IV puis à la Sorbonne à Paris.
1940. Première incarcération sur ordre allemand pour avoir participé à la manifestation interdite du 11 novembre à l’Arc-de-Triomphe.
Début 1941. Tentatives de ralliement à la France Libre. Traversée clandestine — et à pied ! — des Pyrénées et de l’Espagne, se soldant par des emprisonnements successifs au Portugal, en Espagne et en France.
1942-1945. Formation cinématographique, d’abord à I’ETPC (École Technique de Photographie et de Cinématographie de Paris puis à I’IDHEC (Institut des Hautes études cinématographiques) où il entre major de la première promotion.
1945. Engagé volontaire pour la fin de la guerre, sous les ordres de Dunoyer de Segonzac, dans la 1re Armée française.
1946-1947. Réalisateur au cours de la mission Ogooué-Congo. Tournage de Au pays des Pygmées, Pirogues sur l’Ogooué, Danses congolaises.
1949. La Grande case et autres documentaires au cours de la mission Hoggar-Congo-Niger.
1951-1952. Crèvecœur, long métrage sur le Bataillon français de l’ONU dans la Guerre de Corée.
1953. Routiers du désert, tourné au Sahara.
1954. L’Enfant au fennec, tourné à Orly.
1955. Coureurs de brousse, tourné au Tchad.
1956-1957. La Passe du Diable, long métrage tourné en Afghanistan avec Joseph Kessel et Pierre Schoendoerffer.
1958. Le Fleuve et l’Enfant, tourné à Orly.
1959. Cinq Croix sur la Montagne, en Algérie (projet entravé…).
1960. Les Distractions, film Nouvelle Vague avec Jean-Paul Belmondo, Claude Brasseur et Alexandra Stewart.
1962. Emprisonné et jugé dans le Complot de Paris. Acquitté… et renvoyé au camp de Saint-Maurice-l’Ardoise.
1964-1970. Reporter-pigiste à Pathé-Magazine. Parmi les sujets tournés :
Où est Dali ?, La Route du kif (Maroc), Trouble au Paradis (Cachemire), D’Azur et d’émeraude (Nouvelle Calédonie), Cinquième continent (Australie), L’Ile aux phoques (archipel des Pribiloff), L’Or du diable (Rennes-le-Château), Le Feu de Dieu (Montségur), un projet en Rhodésie, avec lan Smith.
1970. Mort accidentelle de son fils Jean-Jacques sur la route du retour du rallye Paris-Kaboul.
1971. Soumission= Islam, série de six documentaires réalisés en Arabie pour les autorités séoudiennes.
1972-1975. Dans la série « Les Grandes batailles du passé », réalise : Alésia (tourné en France et en Italie), Mafeking (Afrique du Sud), La Guerre de Troie et Les Dardanelles (Grèce et Turquie), Carthage (Tunisie), Waterloo, La Marne.
1975-1976. Dans la série « Les Grands fleuves », réalise : Le Nil (Égypte et Soudan), L’Orange (Afrique du Sud).
1976-1977. Dans la série « Les Grandes villes », réalise : Berlin et Paris.
1977. Étude (sans aboutissement) d’une grande série intitulée : « Comment peut-on être français ? »
1977-1980. Dans la série « Pèlerinages du monde », réalise : Saint-Jacques-de-Compostelle ou le chemin des étoiles, Bénarès ou le retour aux sources, Jérusalem, trois fois promise, La Mecque vers Dieu l’Unique, De Carnac à Woodstock, la longue marche.
1979. Disparition de Catherine, sa fille cadette, en Charente.
1981-1985. Grand reportage en Argentine (au bilan contesté), suivi d’une longue période de recherches et d’écriture sur les guerres carlistes en Espagne pour une série intitulée « Les Tambours voilés ».
1986-1988. Retour à la Télévision avec le triptyque Le Millénaire capétien.
1989. Les Sacrifiés, en hommage à Honoré d’Estienne d’Orves et à ses compagnons.
1990-1991. Le Passeur d’âmes, en hommage à l’abbé Stock.
1992-1993. Les Vendéens, dernier film couronnant sa carrière.
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